Membres fondateurs du programme ERECOLNAT

Muséum National d'Histoire Naturelle

Au carrefour des sciences de la Terre, de la Vie et de l’Homme, le Muséum se consacre quotidiennement – et ce depuis près de 400 ans – à la nature et à ses relations avec l’espèce humaine. Riche de son histoire, au cœur de l’actualité, le Muséum travaille aussi pour l’avenir…

Cinq missions pour connaître et préserver la nature

La prise de conscience environnementale et la sauvegarde de la planète sont au cœur des débats contemporains. Totalement engagé sur ces questions, le Muséum occupe une position de référence grâce à des missions variées : la recherche fondamentale et appliquée, la conservation et l’enrichissement des collections, l’enseignement, l’expertise et la diffusion des connaissances.

Centre de recherche, le Muséum s’appuie sur des travaux en laboratoire et des expéditions dans le monde entier, un grand éventail de disciplines, des collections exceptionnelles et une expertise reconnue. A travers l’enseignement ou les actions de diffusion, il a également pour mission de partager ses savoirs. Avec un objectif clair : rendre les connaissances sur la nature accessibles à tous et sensibiliser le plus grand nombre à la protection de notre planète.

Douze sites en France

Une des particularités du Muséum est de répartir son activité sur 12 sites dans toute la France. Son cœur historique est situé à Paris, au Jardin des Plantes, qui accueille des laboratoires, des galeries d'exposition, une ménagerie ou des lieux d’enseignement. Citons également deux autres lieux parisiens incontournables, le Parc Zoologique de Paris et le Musée de l’Homme (réouverture prévue pour octobre 2015). Mais il reste encore à découvrir dans tout l’Hexagone deux stations marines, un arboretum, un parc zoologique, des jardins botaniques, un chantier de fouilles préhistoriques, des laboratoires…

Un peu d’histoire

Cette institution historique a été créée en 1635. A l’origine jardin royal à vocation médicinale et lieu d’enseignement, elle est devenue Muséum d’Histoire naturelle en 1793. Depuis quatre siècles, elle est à la source de découvertes scientifiques majeures en sciences naturelles. Elle s’est développée au fil du temps grâce à de grands esprits. Buffon au XVIIIe siècle, Daubenton, Lamarck, Geoffroy Saint-Hilaire ou encore Cuvier au XIXe siècle ont dispensé un enseignement hors pair, enrichi et étudié les collections et ont eu à cœur de transmettre leurs savoirs au public.

Métiers et passion

​Aujourd’hui, une multitude de métiers cohabitent au Muséum. Enseignants-chercheurs traquant la connaissance pour faire avancer la science, taxidermistes voués à redonner une force, un mouvement et une expression à un spécimen de collection, jardiniers relevant le défi de faire cohabiter dans le jardin alpin des végétaux de différents climats, électriciens, menuisiers, agents d’accueil, vétérinaires, muséologues… Tous sont au service d’une même passion et d’un but unique : mieux connaître et valoriser la nature pour mieux la préserver.

Université Montpellier

Née en janvier 2015 par la fusion des Universités Montpellier 1 et 2, l’Université de Montpellier bénéficie de l’excellence et de la complémentarité de ces deux établissements. Elle fédère 17 composantes de formation et plus de 70 structures de recherche.. Classée dans les palmarès internationaux (Shanghaï, QS ranking), l’Université de Montpellier dispose d’une expertise internationalement reconnue dans un large éventail de domaines scientifiques tels que la biologie-santé, l’agro-environnement, la chimie, les sciences et technologies de l’information et de la communication… Elle coordonne 5 Laboratoires d’Excellence et 7 Équipements d’Excellence.

Université Clermont Auvergne & associés

L’université Clermont Auvergne est une université nouvelle issue de la réunion de l’université d’Auvergne (Clermont-Ferrand-I) et de l’université Blaise-Pascal (Clermont-Ferrand II) en 2016. Elle vise à créer à Clermont Ferrand et sur le territoire auvergnat une grande université pluridisciplinaire, moderne, ouverte sur le monde et développant au plus haut niveau l’ensemble de ses missions (classement de Shanghai), conformément aux principes du service public. Elle se compose de 20 UFR, Instituts et Écoles (dont 2 Écoles d'ingénieurs : Polytech, ISIMA) et 35 équipes et centres de recherche labellisés dont 3 laboratoires d’excellence. Elle a obtenu la marque d'excellence « Label I-Site » en 2017

Le service UniVegE - herbiers universitaires CLF de l’Université Clermont Auvergne coordonne et suit techniquement le programme d’attachage et de numérisation dans le cadre du WP3 d’e-ReColNat. Il poursuit par ailleurs des activités de conservation et d’informatisation des collections clermontoises (4ème herbier français), des activités de recherches (thèses, publications…) en écologie végétale et phytosociologie et des activités d’expertises environnementales axées sur la moyenne montagne.

C’est un patrimoine scientifique considérable qui totalise plus de 600 000 parts, réunies pendant quatre siècles par plusieurs centaines de botanistes. C’est une collection internationale figurant sous le sigle "CLF" dans l’Index Herbariorum publié à New York par l’International Association for Plant Taxonomy. En particulier les collections du Massif central, d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord, d’Afrique et du bassin méditerranéen sont particulièrement riches. Ces collections représentent une grande partie de la biodiversité, tous groupes confondus : Phanérogames, Ptéridophytes, Bryophytes, Lichens, chlorophytes (Charales), Bacillariophytes (Diatomées), Micromycètes parasites des plantes.

Elles revêtent un grand intérêt scientifique avec plusieurs centaines de "types nomenclaturaux", ou échantillons de référence pour les noms de plantes. Ces collections sont toujours vivantes : les herbiers généraux de plantes vasculaires et de bryophytes sont alimentés par des échantillons (plusieurs centaines chaque année) collectés sur le terrain lors de programmes de prospections, de recherches et d’expertises pour lesquelles ils représentent des collections de référence.

Depuis plus de 15 ans, un ambitieux programme de modernisation a permis l’informatisation de plus de 120 000 parts d’Herbiers au service de la culture scientifique et de la recherche. La base de données des collections d’herbiers CLF a été développée selon un modèle proche de Sonnerat associant un volet cartographique et un volet image numérique associées métadonnées des planches. Cette base de données est déjà liée historiquement au réseau des Herbiers de France.

Université de Bourgogne

L’université de Bourgogne (uB) est une université multi-sites (Dijon, Auxerre, Chalon-sur-Saône, Mâcon et Nevers) proposant un large éventail de formations. L’uB a participé à la création de l’infrastructure ReColNat afin d’intégrer les données paléontologiques et zoologiques, en particulier celles issues du programme Trans’Tyfipal® que le laboratoire uB-CNRS Biogéosciences coordonne.

Les premières collections de l’université de Bourgogne remontent au début du 19ème siècle et plus précisément avec la création de la chaire de sciences naturelles en 1808 (puis par la suite les chaires de géologie, zoologie et botanique). Outre les spécimens destinés à l’enseignement, les collections naturalistes verront de nombreux accroissements liés aux activités de recherche des laboratoires avec ce souci de toujours vouloir conserver les spécimens collectés tels que la flore de Bourgogne de Bugnon ou la collection paléontologique provençale de Collot.

A ces spécimens directement collectés par les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’université, de nombreux dons et achats enrichissent ces collections : l’alguier des frères Crouan, les coupes de bois de Nördlinger, les collections paléontologiques de Valette et Collignon, la collection malacologique d’Henri Drouët…

Actuellement, ces collections de sciences naturelles comptent plus d’un million de spécimens dont plus de 10.000 types et figurés et ne cessent de s’accroître dans le cadre de collectes scientifiques contemporaines et de divers dons.

Soucieuse de valoriser ces spécimens, l’université de Bourgogne, et plus particulièrement le laboratoire Biogéosciences, coordonne le programme national d'inventaire des types et figurés paléontologiques Trans’Tyfipal®. C’est à ce titre que l’uB a participé au montage de l’infrastructure ReColNat en tant que membre fondateur.

Institut de recherche pour le développement

Organisme pluridisciplinaire reconnu internationalement, travaillant principalement en partenariat avec les pays méditerranéens et intertropicaux, l’Institut de recherche pour le développement est un établissement public français placé sous la double tutelle des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et des Affaires étrangères et du Développement international. Il porte, par son réseau et sa présence dans une cinquantaine de pays, une démarche originale de recherche, d’expertise, de formation et de partage des savoirs au bénéfice des territoires et pays qui font de la science et de l’innovation un des premiers leviers de leur développement.

L’IRD mène notamment des recherches sur la biodiversité des pays tropicaux, allant de la systématique à l’écologie appliquée, ce qui l’a amené à créer et gérer des collections naturalistes. Les plus importantes sont les herbiers de Nouvelle Calédonie (NOU) et de Guyane (CAY), qui hébergent respectivement 200 000 et 80 000 spécimens, et dont les données sont d’ores et déjà informatisées et consultables en ligne.

La gestion technique et scientifique de ces herbiers est confiée à l’UMR AMAP (IRD-Cirad-Cnrs-INRA-Univ. Montpellier) « botAnique et Modélisation de l’Architecture des Plantes et des végétations ». AMAP est une unité interdisciplinaire qui étudie les plantes et les végétations tropicales, méditerranéennes et tempérées en croisant les champs disciplinaires de la biologie (botanique systématique et structurale, écologie, agronomie, foresterie) avec ceux de l'informatique et des mathématiques appliquées.

En association avec Inria , Tela Botanica et le soutien d’Agropolis Fondation, AMAP a créé la plateforme collaborative Pl@ntNet, dont l’élément le plus visible est l’application d’identification des plantes Pl@ntNet-mobile.

Institut national de la recherche agronomique

L'herbier de la Guadeloupe constitue un outil privilégié pour l’étude de la flore des Antilles françaises. Il est ouvert aux partenaires de la recherche et de l'éducation.

Il a été constitué depuis les années 70, principalement par un botaniste de l'INRA, Jacques FOURNET, actuellement retraité. En parallèle, il a développé une base de données, lorsque les mico-ordinateurs ont fait leur apparition dans le monde de la recherche.

C'est cette base de données, incrémentée en continu, qui a servi de socle pour la mise à jour du référentiel taxonomique des plantes vasculaires des Antilles françaises, en 2011. Cette mise à jour a été conduite sous l'impulsion et avec l'appui l'association Tela Botanica, et a alimenté le référentiel TAXREF de l'INPN.

L'herbier est référencé au niveau international sous le nom de GUAD. Il est hébergé sur le centre INRA des Antilles-Guyane, au domaine de Duclos en Guadeloupe. L'équipe qui gère cet herbier est celle du CRB Plantes Tropicales, elle-même incluse dans l'unité de recherches ASTRO.

Il regroupe environ 15 000 parts, correspondant à plus de 2 500 espèces présentes en Guadeloupe et Martinique. Dans une moindre mesure, il comporte également des échantillons d'autres iles des Antilles et de Guyane.

Cette collection est la des plus importantes des petites Antilles. L'INRA contribue à la pérennisation et à la valorisation de cet herbier, avec un personnel technique dédié aux collections patrimoniales, qui comporte également une importante collection d'insectes.

L'herbier est ouvert aux utilisateurs de la recherche et de l'éducation, sous forme d'accueil de scientifiques, d'étudiants et de mise à disposition de ressources pédagogiques à l'attention des scolaires.

La numérisation de l'ensemble des espèces a été conduites, et est actuellement complétée pour toutes les parts, dans le cadre du projet E-Récolnat. Un site Internet présente le catalogue de l'herbier, selon la nomenclature initiale.

Le cnam

Le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) est un grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche fondamentale et appliquée fondé par l'abbé Henri Grégoire à Paris le 10 octobre 1794 pour perfectionner l'industrie nationale.

Le CNAM a 3 missions:

• Formation tout au long de la vie : Implanté dans chaque région de France, outremer et à l'étranger, le CNAM délivre chaque année à ses 85000 élèves (moyenne d'âge : 34 ans) plus de 8000 titres et diplômes et 1000 validations des acquis de l'expérience (VAE).

• Recherche : le CNAM a 22 laboratoires dont 14 équipes propres et 2 UMR. Le laboratoire DICEN-IDF partenaire du projet E-Recolnat (Dispositifs d’Information et de Communication à l’Ere Numérique – Paris, Ile-de-France) est une unité de recherche multi-tutelles en Sciences de l’Information et de la Communication (SIC).

• Diffusion de la culture scientifique et technique : le Musée des arts et métiers est un acteur majeur de diffusion de la culture scientifique et technique avec 250 000 visiteurs par an, 80 000 objets au Musée des arts et métiers (le pendule de Foucault, le fardier de Cugnot, les avions de Blériot et Breguet, ...).

Tela Botanica

Tela Botanica, le réseau des botanistes francophones développe des projets collaboratifs ouverts.

Tela Botanica, réseau des botanistes francophones, est géré par une association (loi 1901). Elle met en relation tous les acteurs de la botanique, depuis le grand public jusqu'aux chercheurs. Créé en 1999, le réseau Tela Botanica développe des projets autour de la botanique en collaboration directe avec des chercheurs, des professionnels et le grand public. L'association met à disposition des botanistes francophones son savoir-faire en animation et en technologie de l'information pour faciliter la diffusion de la connaissance et le développement de projets collaboratifs tels que les sciences participatives. Tela Botanica participe à la valorisation des savoirs et facilite la coopération des botanistes.

Tela Botanica, un réseau collaboratif qui produit du bien commun au service de la botanique depuis plus de 15 ans.

L’association développe le principe d'une science participative et citoyenne. Ce sont plus de 35 000 inscrits au réseau, issus de pays différents et de compétences variées qui contribuent bénévolement au développement des connaissances. Une équipe salariée, forte de 15 années d'expérience en développement d'outils participatifs et animation de réseau, assure la fiabilité et la pérennité de ce travail collaboratif.

L'intelligence collective, clé de notre réussite

Le réseau réunit des passionnés du végétal, débutants ou confirmés, engagés dans la production de connaissances collectives. Il a pour valeur l'intelligence collective ainsi que le partage et le libre accès à la connaissance. Ainsi toutes les données partagées et les outils développés sont mis sous licence libre (CC BY-SA, GNU GPL, OdbL, CeCILL) afin de favoriser et d’encourager la libre circulation des données et des savoirs.

tela-botanica.org est le portail d’information et d’échanges privilégié des botanistes

Le site internet propose de nombreux outils numériques.

Pour s’informer :

  • une flore électronique
  • un répertoire des herbiers
  • une lettre d’actualités hebdomadaire

Pour échanger :

  • des forums de discussion
  • un espace rédacteur

Pour publier des articles et diffuser des événements :

  • un annuaire des membres

Pour coopérer :

  • un espace de travail collaboratif
  • un carnet de terrain numérique pour vos observations botaniques (Carnet en ligne)
  • un outil de saisie des collections botaniques (Collections En Ligne)
  • un outil de création de sentiers botaniques numériques (Smart’Flore)
  • une plateforme d’aide à l’identification (IdentiPlante).

Agoralogie

Agoralogie est une startup en conseil, en systèmes et logiciels informatiques, basée sur le travail collaboratif pour des applications scientifiques.

Agoralogie existe depuis 2010. Cette entreprise a pour but d’étudier et de gérer des projets en s’appuyant sur des travaux collaboratifs pour le « web sémantique » et son exploitation scientifique. Ils développent de nombreux projets, dont :

  • iHerbarium vise à collecter et identifier des séries de photos de plantes, de manière collaborative.
  • L’indicateur floristique iHerbarium est une proposition pour organiser et valider des données issues de collectes massives d’observations sur une zone, et en tirer un indicateur qui représente la richesse en espèces sur ce site
  • Multicollect, un ensemble d’outils pour aider au suivi de patient dans leur vie quotidienne.

Ainsi que des applications dans différents domaines, comme Smart’TOC et OpenRadiation.

Global Biodiversity Information Facility

Le GBIF France est le point nodal français du GBIF (Global Biodiversity Information Facility - Système Mondial d'Information sur la Biodiversité), un programme scientifique international fondé en 2001 par l’OCDE, qui s’engage à promouvoir l'accès libre et ouvert aux données sur la biodiversité via Internet.

Pour ce faire, le GBIF connecte des bases de données sur les spécimens observés ou collectés, les rendant ainsi interopérables et librement accessibles afin de soutenir la science, les politiques de conservation et le développement durable. Ces données (plus de 700 millions à l’automne 2016) décrivent où et quand des centaines de millions d'organismes ont été observés ou récoltés, proposant ainsi une cyber-infrastructure internationale pour affiner la connaissance de la répartition des espèces.

Le GBIF France est financé par le Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche français et intégré au Muséum National d’Histoire Naturelle. Il a la double tâche de représenter le GBIF en France, en mettant à disposition des communautés scientifiques et politiques françaises les outils et les services créés par le GBIF, et de représenter la France dans le réseau GBIF, en s’assurant qu’elle y soit visible et écoutée.

Le GBIF France a pour vocation de rassembler toutes les données primaires de biodiversité hébergées en France, que celles-ci concernent la biodiversité du territoire français ou du reste du monde. Les données de collection ou d’observation concernant la France mais hébergées dans d’autres pays sont sous la responsabilité des points nodaux de ces pays détenteurs de l’information. L'équipe du point nodal français du GBIF a également une mission de soutien technique aux fournisseurs de données, et peut être contactée afin d'aider à la mise en ligne de données. A l’automne 2016, plus de 39 millions de données partagées par des fournisseurs français sont visibles et accessibles sur le site GBIF.org et sur le portail national d’accès aux données : portail.gbif.fr.

A ces missions s'ajoute pour le point nodal français un rôle spécifique de soutien aux pays francophones du Sud, pour mettre en place leurs points nodaux nationaux et s'inscrire pleinement dans le réseau GBIF et ses projets partenaires Le GBIF France travaille en collaboration avec les principales institutions et les différents ministères au niveau national et poursuivra ces actions à l’avenir. Il contribue aux réflexions sur l’harmonisation des flux de données au niveau national et participe à différents groupes de travail et comités de pilotage des acteurs de la biodiversité.

Centre national de la recherche scientifique

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche à caractère scientifique et technologique, placé sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.


Principal organisme de recherche à caractère pluridisciplinaire en France, le CNRS mène des recherches dans l'ensemble des domaines scientifiques, technologiques et sociétaux, qu'il s'agisse des mathématiques, de la physique, des sciences et technologies de l'information et de la communication, de la physique nucléaire et des hautes énergies, des sciences de la planète et de l'Univers, de la chimie, des sciences du vivant, des sciences humaines et sociales, des sciences de l'environnement ou des sciences de l'ingénierie.

Avec près de 32 000 personnes (dont 24 617 statutaires - 11 106 chercheurs et 13 511 ingénieurs, techniciens et administratifs), un budget pour 2015 de 3,3 milliards d'euros dont 769 millions d'euros de ressources propres, une implantation sur l'ensemble du territoire national, le CNRS exerce son activité dans tous les champs de la connaissance, en s'appuyant sur plus de 1100 unités de recherche et de service. Avec 21 lauréats du prix Nobel et 12 de la Médaille Fields, le CNRS a une longue tradition d’excellence. Chaque année le CNRS décerne la médaille d’or, considérée comme la plus haute distinction scientifique française.

Agence nationale de la recherche

L'Agence nationale de la recherche (ANR) est une agence de moyens créée le 7 février 2005, qui finance la recherche publique et la recherche partenariale en France. Elle a pour mission la mise en œuvre du financement de la recherche sur projets en France.

Sur un mode de sélection compétitive, qui respecte les standards internationaux, l’agence s’attache à :

• contribuer au développement des sciences et des technologies

• favoriser la créativité, le décloisonnement, les émergences et les partenariats

• cibler les efforts de recherche sur des priorités économiques et sociétales définies au plus haut niveau de l'Etat et en concertation avec les autres acteurs de la recherche

• encourager les interactions entre disciplines

• intensifier les liens public-privé.

Pour ce faire, l’ANR a conçu et déployé une palette d'instruments de financement pour répondre à la fois au rôle qui lui est attribué dans la politique publique de recherche et d'innovation de la France et aux besoins de financement sur projets des communautés de recherche. Les grands défis dans lesquels se situe l'action de l'ANR sont en cohérence avec les agendas stratégiques national et européen.

L’ANR a pour mission « de gérer de grands programmes d’investissements de l’Etat dans le champs de l’enseignement supérieur et de la recherche, et de suivre leur mise en œuvre », tel que le décret portant organisation et fonctionnement de l’Agence le stipule. C’est à ce titre que l’ANR a été désignée en 2010 comme opérateur de l’Etat pour les actions du programme d’investissements d’avenir, et prend en charge l’organisation de la sélection, de la contractualisation, du financement, du suivi, de l’évaluation et de l’impact des projets et des actions du programme sur ce champ d’action.

Investissement d'avenir

Les investissements d’avenir (appelés un temps « grand emprunt ») est un programme d’investissement de l’État français, initié en 2010 et toujours en cours en 2017. Ils sont gérés par le Commissariat général à l'investissement.



Le Président de la République a annoncé un troisième volet du Programme d’investissements d’avenir (PIA). Ce programme, né du rapport « Juppé – Rocard » de 2009 est une démarche originale qui prépare la France aux défis de demain. Elle obéit à trois mots qui en font la marque : l’excellence, l’innovation et la coopération. Excellence, parce que les universités, les instituts, les laboratoires, les équipes, les projets entrepreneuriaux et industriels sont choisis en fonction de leur excellence sur la base d’avis de jurys ou d’experts indépendants. Innovation, parce qu’il faut apporter quelque chose de nouveau pour bénéficier du PIA. Coopération, parce que nous voulons faire travailler ensemble ceux qui portent l’avenir de notre pays.

35 Md€ ont été déployés à partir de 2010, au bénéfice de l’enseignement supérieur, la recherche, la valorisation et l’innovation dans les secteurs stratégiques de l’économie française (Industrie, numérique, transport, énergie, santé). 12 Md€ ont renforcé cette dynamique à partir de 2014. Les 10 Md€ annoncés par le Président de la République pour un troisième Programme d’investissements d’avenir, amplifient l’ambition initiale et répondent à trois priorités : soutenir les progrès de l’enseignement et la recherche, valoriser la recherche et accélérer la modernisation des entreprises.

Centre de ressources pour les sciences de l'évolution (CERESE)

Le Centre de Ressources pour les Sciences de l’Évolution (CERESE) est le fruit d’une démarche de restructuration initiée au sein de la Fédération de recherche BioEnviS, amenant au passage d’une plateforme de la FR regroupant les collections paléontologie et de zoologie, et l’herbier, à une structure autonome sollicitant une labellisation en fédération de recherche.

L’historique du regroupement de ces collections du campus de Lyon 1, débute avec la mise en place d’une gouvernance commune en 1995, puis la création du Centre de ressources hébergé par la FR BioEnviS en 2011. Ce Centre «Collections de Sciences naturelles de l’université Lyon1» s’est construit autour d’objectifs communs - informatisation intégrative des bases de données, portail unique -, et s’est doté d’un mode de gouvernance, d’une organisation fonctionnelle et un règlement intérieur. Trois UMR sont membres du CERESE : le Laboratoire d’Écologie des Hydrosystèmes naturels et anthropisés (LEHNA UMR 5023), le Laboratoire de Géologie de Lyon, Terre Planètes, Environnement (UMR 5276) et l’Institut de Génomique fonctionnelle (UMR 5242).

Les fonctions essentielles de cette structure sont la conservation et la valorisation de ces trois collections universitaires, servant de ressources pour différents domaines des sciences de l’évolution : phylogénie, systématique, bio-paléo-géographie, écologie et (paléo)environnement. A ces fonctions s’ajoutent des missions d’expertise et d’animation.