Institut national d’horticulture et de paysage. Angers

L’herbier INH, conservé au centre d’Angers d’AGROCAMPUS-OUEST, peut être divisé en deux parties historiquement distinctes : l’herbier de MM Grelon et Le Boulch, et le don du Dr. Poirier ; auxquelles s’ajoutent diverses petites collections (herbiers d’étudiants et apparentés), l’ensemble représentant un volume d’à peu près 40 cartons.

L’herbier Grelon & Le Boulch

Il est composé d’Angiospermes récoltées en France (principalement dans la région angevines) entre 1950 et 1990. La grande majorité des récoltes a été réalisée par M. Grelon, et compose un volume de 8 cartons.

Le don du Dr. Poirier

Il représente les 32 autres cartons, et possède une histoire assez complexe. À l’origine, c’est-à-dire vers 1956-57, alors que Jean Grelon était étudiant à l’Université Catholique de l’Ouest, ce don était destiné au département de biologie végétale de cette université (dirigé par l’Abbé Corillon), mais celui-ci ne disposant pas de place pour le ranger, l’a conservé. Le donateur, un certain Docteur Poirier, est un habitant de Durtal, mais aucune donnée ne semble avoir été transmise à cette époque quant à son histoire. L’analyse du matériel montre au minimum trois grandes provenances : la région d’Angers, les Pyrénées (récoltes de Bordère et d’un collecteur non identifié), et un lot de matériel cultivé à proximité de Tours par le vicomte de Lamote-Baracé.

Le matériel conservé dans l’herbier dans son ensemble (c’est-à-dire l’herbier Grelon, l'herbier Poirier et diverses petites collections) est en particulièrement bon état. En dépit du nombre de parts peu élevé par rapport à d’autres herbiers locaux ou nationaux (environ 9000 échantillons), cet herbier rassemble un pourcentage particulièrement élevé de la flore française, qu’il s’agisse d’Angiospermes ou de Cryptogames. De plus, il est proportionnellement très riche en Cryptogames, près du quart des échantillons correspondent à des bryophytes, des lichens voire même des algues et des champignons. Il contient de plus 2 séries d’échantillons de champignons phytopathogènes soit une centaine d’échantillons.

Echantillon de l'herbier Poirier, Astragalus bayonnensis © Valéry Malécot

Herbier phytopathologique de Emile Poirier, dégâts de Colomerus vitis (Pagenstecher) © Valéry Malécot

Herbier attribué au Dr Lavergne © Audrey Chambet